Acte 1 : Tessa, avocate pénaliste de haut vol, la meilleure du cabinet, nous raconte comment, grâce à sa connaissance de la machine judiciaire, elle parvient à défendre les auteurs d’agressions sexuelles et à les faire acquitter.
Acte 2 : Une nuit, Tessa est violée par un collègue du barreau qu’elle appréciait. Meurtrie dans sa dignité et dans sa chair, elle se trouve à la place de celles dont elle n’a jusqu’ici pas tenu compte.
Acte 3 : Commence alors son combat sans relâche pour que les victimes ne soient plus punies deux fois. D’abord agressées, puis traitées comme des accusées, obligées de se défendre.
Sa connaissance de la machine judiciaire lui permet d’identifier et de dénoncer la source du problème : les lois censées protéger les femmes, ont été édictées par des hommes et leur sont favorables. Le système judiciaire est régulé par la mainmise masculine.
 
Succès mondial, auréolé de nombreux prix, Prima facie est un appel à s’engager pour la crédibilisation de la parole des victimes. Ce récit puissant est porté par une artiste concernée, qui tient en haleine de bout en bout. 
 
Un uppercut, une réflexion qui nous pousse à revoir la question du consentement, des consentements, afin de faire évoluer un système pour qu’il puisse lutter efficacement contre le retour du bâton qui nous parvient actuellement et continue le travail qui garantit aux victimes des protections équivalentes à celles des agresseurs. Une reprise de la saison passée qui a reçu une reconnaissance publique et médiatique, saluant la prestation admirable de Mathilde Rault, une comédienne au sommet de son art.