Philippe Blasband s’entretiendra avec Deborah Danblon et Patricia Ide autour de son nouveau roman Chocolat Amer, paru chez Le Castor Astral. 

Romancier, scénariste (pour Frédéric Fonteyne, Anne Fontaine, Sam Gabarski, Jean-Pierre Améris, Ariel Zeitoun) et dramaturge. Il a reçu le prix Magritte et le prix Victor-Rossel. Philippe Blasband est l’auteur de sept romans dont De cendres et de fumées (Gallimard), Le Livre des Rabinovitch (Le Castor Astral) et Johnny Bruxelles (Grasset).

Venez rencontrer l’auteur belge le plus joué au Théâtre Le Public !

Depuis 29 ans, une douzaine de textes de Philippe Blasband ont créé dans nos salles : Les mangeuses de chocolat (1997), L’invisible (1997), Jef (1998), Une aventure de Simon Rapoport, guerrier de l’espace (1998), Pitch (1999), Une liaison pornographique (2001), Les témoins (2005), Le jeu des cigognes (2014), Tuyauterie (2014), Dieu(x) mode d’emploi (2019), Les émotifs anonymes (2020), Ogresse (2021), La comédienne de garde (2022).

Entrée gratuite : Nombre de places limité, réservation obligatoire.
Précommandez votre livre : ici Chocolat amer, de Philippe Blasband, Le castor Astral, 20 euros.

Chocolat Amer

« Je m’appelle Sabine Verhelst. Mon nom de guerre, c’est la Belette. C’est comme ça qu’on m’appelait quand j’étais encore droguée.
Un jour caniculaire de la fin juillet 2020.
J’entre dans mon café. J’allume la lumière.
Je vois une forme allongée, au milieu de la salle.
Je devine que cette forme, c’est un corps.
Je ne le sais pas encore, mais je vais devoir enquêter sur cette mort. Puis sur une autre. Je vais devoir chercher, traquer, trouver le coupable comme, il y a vingt ans, j’avais trouvé le tueur en série Martin Rooselaer. »

Commence alors une longue enquête où se mêle une série de personnages hauts en couleur. Sabine sera notamment confrontée à une mafia scandinave peu délicate, au fils du Baron Smet, le plus grand trafiquant de la capitale, à une indic rabatteuse de jeunes prostituées et à des lobbies.

Bio rapido

Je suis né le 26 juillet 1964, à Téhéran. Ma mère est d’origine iranienne. Mon père est belge, d’origine juive polonaise et autrichienne. J’ai deux frères, un peu plus jeunes que moi.
J’ai vécu deux ans en Angleterre, trois ans aux USA, cinq ans en Belgique, quatre ans en Iran. Depuis la révolution iranienne, en 1979, je vis en Belgique, à Bruxelles, à part un séjour de dix mois en Israël quand j’avais 18 ans.
J’ai fait des études de montage cinéma, à l’INSAS. Depuis, j’écris.
J’ai reçu quelques prix. On a traduit certaines de mes œuvres, entre autres en italien, en allemand, en chinois, en russe, en néerlandais. Je suis beaucoup beaucoup moins célèbre que Stephen King. Mais je parviens à vivre de l’écriture.
J’ai écrit des scénarios de film (entre autres « une Liaison Pornographique », « le Tango des Rashevski », « la Femme de Gilles », « Thomas est amoureux »), des pièces de théâtre (entre autres « Les Mangeuses de Chocolat », « L’Invisible », « Le Village Oublié d’au-delà des Montagnes », « les Témoins », « Tuyauterie »), des romans (entre autres « De Cendres et de Fumée », « le Livre des Rabinovitch », « Johnny Bruxelles »). J’ai aussi mis en scène certaines des pièces que j’ai écrites et réalisé plusieurs films (entre autres « Un Honnête Commerçant » et « La Couleur des mots »).
Je suis le mari de la comédienne Aylin Yay. Nous avons deux garçons, Théo et Elie.
J’aime le thé vert, le chocolat, les riz iraniens, les bains.

 
Philippe Blasband

Photo © Kim Leleux