Deux femmes rient beaucoup, presque toujours. Elles n’ont plus d’inquiétudes, elles n’ont plus rien. Elles sont noires (de peau). Elles sont dans un désert, au lendemain d’une explosion atomique. L’une d’elles trimbale avec elle un "objet" qu’elle veut jeter : un homme, le dernier guerrier sorti d’une "réserve de guerre".

Par bribes, dans un langage désintégré, elles parlent d’un temps d’avant (le nôtre ?). A force de souvenirs trafiqués, ces deux vagabondes ridiculisent nos conventions sociales. Comment se dit-on bonjour quand on s’en souvient à peine ? Pourquoi se serre-t-on la main ?

Yes, peut-être est un texte étonnant, de pure science-fiction, plein d’humour.