« Oui, l’homme a la vie dure ! Un être qui s’habitue à tout. Voilà, je pense, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme. »

Un homme qui depuis toujours se trouve ridicule décide de mettre fin à ses jours pour trouver le néant. Une rencontre va cependant bouleverser ses projets. Il s’endort et rêve de sa mort. C’est au travers de ce songe que notre désillusionné fera son chemin initiatique. A son réveil un homme nouveau est né, et le voilà devant nous, fort de sa nouvelle vérité.

Toute la dimension fantastique, métaphysique de l’auteur se révèle dans ce texte puissant. Emouvant témoignage d’un personnage dont le ridicule pose bien des questions sur nos croyances, nos combats... Emouvante obsession aussi d’un homme hanté par les mots de Dostoïevski : Pierre Laroche, le père, mis en scène par Sandrine Laroche, la fille. Une même passion les unit pour Dostoïevski, la Russie, le théâtre ; une association filiale pour créer sur la scène ce flambeau magnifique contre l’indifférence, cet hymne à l’amour, à la vie.

« Son Rêve d’un homme ridicule a la limpidité d’une fable mi-contée, mi-vécue, entre exaltation presque enfantine et sérénité, colorées de malice et d’ironie. (...) Le rêve d’un homme ridicule ? Celui d’un artiste heureux. » (M. Friche, Le Soir 28/01/09)