Y a pas plus moderne qu’un Classique : entre le XVIIIe et le XXIe siècle, le temps ne fait rien à l’affaire, nous sommes toujours en proie aux mêmes turpitudes !

Une jeune aristocrate se travestit en chevalier pour sonder le coeur de son futur fiancé.

Amour, amour propre, jalousie, désir, orgueil, c’est un vrai traité des passions que cette comédie-là ! Paroles d’amour qui se meuvent sur fond de mensonges, dans une langue d’une richesse infinie, où chaque mot est essentiel, où chaque phrase raconte une histoire : Marivaux crée une partition cruelle, délicate et belle comme un ouvrage en dentelle. Des jeunes gens se meuvent comme ils peuvent, dans un monde en mutation : ils se bousculent, se courtisent, s’épient, se flattent, se dévalisent, ils expérimentent leurs relations dans un enchevêtrement de surprises et méprises. Voici un véritable carnaval où Elle doit l’épouser Lui, où Lui aimait l’Autre mais veut ’épouser Elle qu’il ne connait pas et où Elle se fait aimer de l’Autre... Et puis il y a les gags, les trucs, les bourses, les farces, les attrapes, les tours et détours, chacun pour soi et le tout via l’argent et l’amour. Une piècequi se joue entre ceux qui savent en partie, ceux qui croient savoir, ceux qui ne savent pas... et le spectateur qui sait tout.