Richard et Sarah, mariés depuis dix ans vivent confortablement dans une belle maison en périphérie de la ville. Plusieurs après-midi par semaine, Sarah reçoit son amant. Tout semble paisible et normal… jusqu’à ce que Richard fasse tomber les masques ! Mais pas de panique, les personnages de Pinter ont un grand sens de la dérision. Ils ne se prennent jamais au sérieux très longtemps, ni eux, ni leurs fantasmes, ni nous. Ils sont trop intelligents pour ça. Et ils sont drôlement méchants.

Parce que nous aimons les troublantes histoires d’amour ! Un texte fort, universel et intemporel sur la relation de couple dans le temps. Dans un élégant décor de soap opéra au luxe discret, deux acteurs - qu’il nous tarde de revoir au Public ! - s’amusent à jouer au chat et à la souris. « (…) Un Pinter incisif et tendre, servi par des comédiens dont la générosité se teinte de mystère dans ce feuilleté sombre et drôle, fantomatique et brillant ». (Extrait de « L’Amant, trouble jeu » par Marie Baudet in La Libre 7/11/13)