Un voyage intime du Coq à Lasne, dans la mémoire perdue d’une famille belge.

« Pendant la deuxième guerre mondiale, il y avait dans ma famille flamande un résistant, membre du réseau Comète, et un collaborateur, fondateur du pèlerinage de la tour de l’Yser. Le premier est mort à Flossenburg en mars 1945, à l’âge de 34 ans, tandis que le second, après la guerre, était encore vivant. Cette histoire est un secret de famille. Personne n’en parle. On se tient bien... »

A la recherche de cette mémoire perdue, Laurence Vielle et son comparse danseur Jean-Michel Agius marchent de la ville du coq (en Flandre) à celle de Lasne (en Brabant wallon). Ils nous racontent à leur manière comment relier les fils d’un territoire blessé, comment créer du lien au delà des langues. Pour nous, ils font non seulement la traversée de la fameuse frontière linguistique, mais aussi une large remontée de l’histoire des histoires. La grande histoire de la petite Belgique et la petite histoire de la grande famille flamando-wallonne de Laurence. Entraînée par la musique et la danse, marcheuse du verbe et démarcheuse d’histoires, elle arpente un passé parfois obscur et un avenir joyeusement incertain.