Déloyaux animaux tristes, farceurs d’hominiens, humanoïdes, prétendants humains, prétentieux... Nous sommes de drôles d’animaux. Nous exterminons à tirelarigot ce qui respire, à commencer par nos semblables, comme si notre évolution en dépendait. Peut-être en dépend-t-elle ?
Pensons l’impensable ! Déposons les réponses reçues, les réponses faites, ou connues. Posons questions, posons !
En arrivant, avons trouvé eau, air, terre et mer mirifiques d’agencement. Et nous voilà en partance, laissant aux générations que nous enfantons benoîtement, la latrine à sec et bien emmerdée.
En plein Holocène, nous qui peuplons de dépeupleurs le jardin originel, sommes cause de la cinquième grande extinction des espèces... dont nous sommes.
Vers et pour quoi ?
À quoi bon notre finitude, si n’avons encore trouvé sens à la boucherie ? Ô notre farce pourquoi nous as-tu abandonnés ?
Posons questions, posons !
Eructons, tétons et tentons le diable d’animal en nous, derrière sa cage. Pour qu’il joue du violon, pète en piano et vocifère poétiquement sur l’absence irrémédiable de silence. Faisons théâtre !
Le Public donne carte blanche à 6 humanoïdes fous de rage pour un spectacle fourrage !