Pourquoi un homme se souvient-il des détails de guerres lointaines, mais ne reconnait-il pas une personne rencontrée la veille ? Pourquoi oublie-t-il ce dont il aimerait se rappeler, mais ne parvient-il pas à occulter ce qu’il voudrait oublier ? Edouard, ex-professeur d’université brillant et médiatisé, est atteint d’Alzheimer. Il le sait, en souffre mais s’en amuse aussi, et en joue. Lui qui était un pater familias un peu écrasant, devient peu à peu un petit vieux fragile, drôle mais parfois cruel malgré lui. Un fardeau pour son entourage, peut-être … Qui peut, qui doit s’occuper de lui ? Sa femme, sa fille, son nouveau gendre, des inconnus ?
Comment prend-on soin des gens qu’on aime et qui souffrent ? Un texte étonnamment tendre et puissant à la fois, qui passe de l’émotion au rire. Autour d’Alexandre von Sivers, les comédiens sont aussi touchants qu’impressionnants.