La mort, sujet tabou ? En Occident, les rites, il faut les inventer de toute pièce... Ceci donne l’occasion de conflits entre les proches, la cérémonie se réduisant à une peau de chagrin, laissant les gens désemparés, ne parvenant plus à trouver de sens à cet événement pourtant si répandu et inévitable.
Dans « Paternel », quatre femmes se retrouvent à l’occasion de la mort du père. Elles vont se partager les objets du défunt. A travers cette « répartition » elles vont marcher dans ses traces, découvrir qui il était, chaque objets ouvrant le champs à l’évocation et au souvenir. Mais le partage des biens va aussi faire office de rite sauvage et improvisé. L’héritage devient un champ de bataille, et au lieu de se « partager » le corps, comme cela se ferait dans des ethnies plus civiles que la nôtre, ici on se l’arrache, on se le déchire, ça tourne au pugilat !
« Ma mort sera un des grands évènements de ma vie. Autant être prêt... Je voudrais l’accueillir avec la sérénité, la fureur, la tristesse, la joie qu’elle mérite. »