C’est l’histoire d’une relation intime entre un jeune homme, empli de doutes et d’inquiétudes, et sa grand-mère qu’il admire tant, une vieille dame exubérante et fantasque. Ensemble, ils partagent deux passions : le théâtre et la poésie. Quand la grand-mère pressent doucement son heure approcher, elle pousse le petit-fils à monter « L’Ode maritime » de Fernando Pessoa, leur auteur d’élection. Les mots du poète se font si justement l’écho de leur profondeur, traduisant subtilement la quête ultime de la grand-mère aussi bien que les aspirations profondes du petit-fils… Pour la vieille dame, prendre le large, c’est répondre à l’appel de l’au-delà, s’abandonner, aller à la rencontre de la mort. Pour le jeune homme, c’est se libérer d’un quotidien étriqué, d’une famille trop conformiste, accepter d’embrasser enfin la vraie Vie et réaliser son rêve d’enfant : être, sur scène, un jongleur d’imaginaire.
 

"Que du bonheur dans ce seul en scène (...) : une générosité et un savoir-faire de conteur, un méli-mélo d’humour et d’émotion qui, dans le sillage d’une grand-mère pas comme les autres, parle de la mort, de la vie, de ce qui les brasse et les réincarne l’une et l’autre... le théâtre et la poésie, celle de Pessoa, en particulier. A voir, absolument. (Le Soir)

« Étienne Van der Belen a écrit pour un public, pour lui parler, être en contact. Il nous prend à partie dès ses premières lignes, et ne nous lâche plus. Nous entrons dans les profondeurs d’âme de ce jeune homme de théâtre habité par ses doutes, sa peur de se mettre à nu devant son public, son envie de ne pas être un petit soldat sur cette terre.(...) Sa volonté de mélanger le jeu et l’art du conte sont une réussite aussi belle que rare. (Rue du Théâtre)

« Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un comédien aussi extraordinaire sur scène… c’est dire à quel point cette pièce m’a touché. (...) C’est une histoire intime avec un pouvoir d’écriture très fort... » (Juliette Goudot - 50 degrés Nord Arte)

« C’est tout simplement magique ! C’est tout simplement merveilleux ! » (Roger Simons, Les feux de la rampe)