Le pont d’un paquebot, la nuit, quelque part entre l’Afrique du Nord et Marseille. Un homme se confie, l’autre écoute. Celui qui écoute, c’est Roger Martin du Gard, l’auteur des « Thibault », Prix Nobel de littérature en 1937. Celui qui se confie est un libraire italien, un inconnu installé dans une métropole du Maghreb. Il raconte un secret familial, un scandale, et confie enfin le récit intime et brûlant de son aventure interdite…

Dans une simplicité déconcertante, le spectacle nous donne à voir une face voilée de l’amour, cruelle et tragique, soumise à un destin implacable. Christian Crahay et Jean-Claude Berutti jouent le libraire et le confident, un duo d’exception pour raconter une histoire troublante, sans tabou ni faux-semblants. Une histoire sur le fil, drôlement amorale dans un monde de plus en plus moralisateur.
 

« Il fallait un duo d’exception pour nous donner à voir une face voilée de l’amour, cruelle et tragique, soumise à un destin implacable ! Un spectacle génial, à ne pas rater ! » (Roger Simons, Les feux de la rampe)

« Il n’y a rien d’autre que le talent immense de ce duo à la belle complicité qui fait oublier au spectateur qu’il est au théâtre. » (Froggy’s delight)

« Au-delà de l’histoire, au-delà du théâtre, on renoue aussi avec un vrai plaisir du texte, ce qui n’est pas rien. » (Mediapart)

Avec Berutti, Christian Crahay, d’une vérité incroyable, sans effets, pudique dans l’impudeur. Les deux interprètent posent des mots, des émotions, des secrets dans la nuit. On aime ce théâtre fait de rien, ce pur artisanat bricolé avec l’essence de l’espèce humaine, cette immobilité si mobile. (Politis)

« (…) Metteur en scène à l’écoute de ses personnages, Jean-Claude Berutti interprète Martin du Gard avec une mélancolie mêlée d’étonnement. Il dit ce qui fut. Il n’interprète pas. Une fois ferré le spectateur, vient le tour de Barbazzano/Christian Crahay. Il est dans le registre opposé. Revit les événements comme pour les repousser loin de lui. Pour toujours. A la fin du voyage, l’un aura pris le fardeau de l’autre, au point d’en faire un récit. C’est du moins ainsi que Martin du Gard laisse entendre les choses. Et c’est très beau. » (L’express)

« C’est finement joué, Christian Crahay et Jean-Claude Berutti apportent aux deux personnages une densité humaine toujours juste. » (télérama)